Puse mis amores
en Fernandillo.
¡Ay, que era casado,
mal me ha mentido!
Dígasme el barquero,
barquero garrido,
en qual de aquellas barcas
va Fernandillo.
El traydor era casado,
mal me ha mentido.
¡Ay, que era casado,
mal me ha mentido!
Ton texte Christine me fait penser à cette phrase de Pierre Albert Jourdan, un poète que j'aime : l'homme est ici une erreur qui s'apaise. Mais s'il n'y avait pas de vérité, il n'y aurait pas de mensonge. Bien sûr Ponce Pilate demande : "Qu'est-ce que la vérité", et il ne lui sera rien répondu, car seul vivre authentifie la vérité !! Bon dimanche !!
Merci pour le regard que tu as porté sur mon texte. Je sais que tu auras noté ma volonté de rester lapidaire jusqu'à en devenir tranchante. L'expression de notre "vérité" est à ce prix, enfin c'est ainsi que je le conçois.
Ce matin de grands bancs de nuages épars en petits chemins éphémères laissent passer des bouts de soleil je salue leur lointain éparpillement avant qu'ils ne s'effacent il est important de marcher en sachant vers quoi de suivre le fil ténu du regard de le perdre et le retrouver dans ciel l'espace apaise ouvre des possibles à venir la trace devient évidente la direction exacte l'instant où tout s'affirme est une émotion que l' on aimerait infinie
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
Une à une les bretelles sont tombées et la robe lumineuse s'est noyée dans l'étang qui pourrait croire que sous la surface brillante un monde obscur et aveugle règne sur toutes vies Dans les pupilles claires de sombres images nagent vers le coeur le breuvage ne sera jamais amer à qui sait distiller sa peine Une à une les bretelles sont tombées et le corps nu a nagé vers le fond de l'étang
Le plaisir du chemin donnait à la discussion la fraîcheur boisée d'un petit matin en lisière Murmure lointain des pas et des mots confondus je m'appliquais à glisser les miens dans l'espace affectif Arbres ciel sente le fertile pour cicatriser la mémoire le sillon de la marche en bandoulière Je suis arrivée au plus réel de la mémoire du pas ce jour où la patience de la forêt a déroulé la grande fresque de lumières occupant tout l'espace de la sagesse
Tout ce que la lumière accroche à la pierre ombre de soi mêlée au passé tout ce que la lumière tait derrière la pierre chaude de l'oubli cet incompréhensible spectacle offert aux yeux dans le soleil déclinant écrit l'eau chaude au coeur du calme remuement des émotions
Ton texte Christine me fait penser à cette phrase de Pierre Albert Jourdan, un poète que j'aime : l'homme est ici une erreur qui s'apaise. Mais s'il n'y avait pas de vérité, il n'y aurait pas de mensonge. Bien sûr Ponce Pilate demande : "Qu'est-ce que la vérité", et il ne lui sera rien répondu, car seul vivre authentifie la vérité !! Bon dimanche !!
RépondreSupprimerMerci pour le regard que tu as porté sur mon texte. Je sais que tu auras noté ma volonté de rester lapidaire jusqu'à en devenir tranchante.
SupprimerL'expression de notre "vérité" est à ce prix, enfin c'est ainsi que je le conçois.