pour vider le soir

Deux mains jointes pour recueillir
l'eau du printemps fleurs en appel
deux yeux aux confins de l'horizon
coeur gros de ses nuages
bouche lèvres avides de vive chaleur
front brûlant des fièvres intérieures
le corps entier cède sous les tensions répétées
gère l'état de crise et soudain 
se défont les grains des années
et commencent à se vider les friches de l'attente
au son transparent de la cloche descendant au coeur du couchant

Commentaires

  1. C'est un beau texte. J'espère que tout va au mieux pour toi en dépit des circonstances

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