crier au loup



dans le barbelé
voir la laine du mouton
ou le poil du loup


Les périodes de crises sont toujours favorables aux expressions personnelles. Quand ces mises en voix de peurs intimes croisent des informations manipulées, elles déversent sur les réseaux sociaux quantité d'âneries et autres bêtises relayées à l'infini. J'ai été stupéfaite de lire chez certains que je considère particulièrement de telles .... Que faire ?  Que dire ? Quand les convictions aveuglent, les mots s'aigrissent, le regard devient obtus. Répondre est souvent attiser a fortiori sur ces miroirs aux alouettes  où les copinages intéressés font croire à une certaine audience à coup de pouces levés. Je n'ai jamais prôné la fuite, généralement je fais face, défends le bout de gras. Pourtant là, je préfère fuir plutôt que me mettre la rate au court bouillon. Je suis curieuse de voir la suite et surtout de constater le comportement de ceux qui n'ont cessé de crier au loup sans argumenter ni proposer de solutions réalistes et concrètes pendant toute la période de crise sanitaire et sociale que nous vivons.

Nota : ni loup, ni mouton dans les barbelés des marais mais une nature préservée de toutes intrusions ce printemps, pourvu que ça dure !

Commentaires

  1. Très juste ! Je fais de même et essaye de vivre le précepte de Lallâ, mystique du Cachemire, "De dehors, entre au dedans". Bonne journée Christine

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