chevreuil

J'étais arrivée à l'heure où les ombres s'étirent.
Seul un chevreuil avait laissé quelques traces sur le sentier
Le vent soufflait si fort que les cimes des pins gémissaient.
J'ai gravi la pente raide de la dune
toujours la même déchirure
le même tressaillement tristesse et joie mêlées
Les yeux embués, le front contre le vent
là où l'océan roule l'âme jusqu'à embrasser le rêve
tout recommence, chaque fois...



[le chevreuil, je l'ai croisé au retour vers l'étang, on s'est retrouvé nez à museau, je ne sais pas qui a été le plus surpris]
Mimizan octobre 2015/ avril 2019

Commentaires

  1. rencontre toujours émouvante !

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  2. Quoi de plus émouvant : la rencontre avec le regard d'un animal sauvage, qui fait une pause dans sa course, le temps d'un partage avec toi..

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