Songes des nuits d'été (mes excuses à William )
Le drap lourd des nuits d'été
tapisse sa trame épaisse
de rêves poisseux,
moiteur sur le corps fatigué.
A l'heure où la mer
dorlote ses reflets
les vaines tentatives d'évaporation
collent aux dents sous l’œil rond
qui flotte là-haut.
Amarré aux cils humides
on peut parfois entrevoir
égaré dans la nudité d'un songe
un petit bonheur perdu
en filigrane.
Mimizan, juillet 2019
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