chaleur
Une irrésistible clarté
avalait la langueur sableuse
le frémissement des insectes sur la rive.
Elle absorbait jusqu'au
murmure des feuilles
imposait sa pesanteur
mêlant les contours, effaçant les traces.
Une lumière de feu serrait
dans ses ailes blanches le tracé de la sente.
Aujourd'hui, il pleut.
Je ne saurais dire si
les choses cachées ce jour-là
se révélaient ou disparaissaient à jamais.
Je me souviens du chemin
que je devais prendre
comme d'une provocation
aux heures chaudes
à la marche sans fin
aux mots sur la page blanche
du lent et long poème
à hisser en silence dans la tête.
2018 chemin bord de canal entre Batejin et Pas du Bouc
avalait la langueur sableuse
le frémissement des insectes sur la rive.
Elle absorbait jusqu'au
murmure des feuilles
imposait sa pesanteur
mêlant les contours, effaçant les traces.
Une lumière de feu serrait
dans ses ailes blanches le tracé de la sente.
Aujourd'hui, il pleut.
Je ne saurais dire si
les choses cachées ce jour-là
se révélaient ou disparaissaient à jamais.
Je me souviens du chemin
que je devais prendre
comme d'une provocation
aux heures chaudes
à la marche sans fin
aux mots sur la page blanche
du lent et long poème
à hisser en silence dans la tête.
2018 chemin bord de canal entre Batejin et Pas du Bouc
Que c'est joli, merci pour ce moment.
RépondreSupprimertrès beau poème ! merci !
RépondreSupprimerprovoquer les heures chaudes voilà un projet qui fait rêver par un mardi frais et pluvieux
RépondreSupprimer