Pendant ce temps


     dans la rue 
     des voix crient
     des cathédrales flambent
Les bruits terribles du monde
se mêlent au chant inchangé
des nouveaux oiseaux,
les fleurs sauvages
renaissent sur le talus
de  la voie de chemin de fer
abandonnée.
Qu'attendons-nous
dans un tel effondrement
si ce n'est ce quelque chose
encore inaccompli
dans le vol de l'oiseau
ou la courbe du calice ?

avril, matin à vélo, géranium ou "herbe à Robert" et jacinthes des bois, voie de chemin de fer désaffectée

Commentaires

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

Diospyros kaki

un profond silence

livrées au vent

ces éclats de soleil déchirants