Là-bas chante le vent
dans les cimes
un amour à flanc de coteau.
Blotti dans sa mélodie
un petit monde invulnérable,
seul l'oiseau en trouble la paix.
Murmures, parfums, verdeurs
divertissent l'air limpide
une caresse sur l'herbe.
un morceau de toi s'est échoué dans un coin de ma tête et je ne sais qui de lui ou de moi est le plus cassé on tente d'éviter les échardes les tessons et autres débris de la vie on essaie on essaie mais ils se planquent ils trouvent où rester tapis entre deux cafards en y réfléchissant bien je crois que plusieurs morceaux de toi squattent ici ou là je les imagine menant leur vie dans des lieux secrets en moi je les sens de temps en temps côté gorge côté coeur et celui de la tête en circonvolution de notre histoire
ton regard fuit et ce ne sont pas les excuses que tu lui donnes qui éviteront de te perdre ta tête penche toujours du même côté dans l'arc du regard qui n'ose heurter curieuse habitude de chercher dans le reflet de ta vie le pouvoir d'être ce que tu voudrais sans oser te l'avouer
Qu'est-ce qu'on doit y être bien ! Bonne journée Christine !
RépondreSupprimer