parfums de nuit égarés à l'aube
un parfum de nuit
amarré au premier rayon
hante chaque tronc
***
pas à pas prudent
l'aube marche sur le dos
de la nuit qui fuit
***
d'un léger frisson
la peau de l'aube se ride
linceul de la nuit
***
tout renaît au jour
dans le regard tranquille
soupir du matin
***
des brassées d'ombres
tout se perd dans la mousse
odeur du sous-bois
***
tout renaît au jour
la peau de l'aube se ride
odeur du sous bois.
Arnaud
Cette paix qui vient
RépondreSupprimersans savoir pourquoi
Trille du merle au matin.
(cette photo est sublime)
Bonne fin de semaine François , en contemplation à défaut de balade dans les bois. ( Merci :-)
Supprimertout renaît au jour / la peau de l'aube se ride / odeur du sous bois.
RépondreSupprimerj'aime beaucoup cette série de haïkus, tous plus délicats les uns que les autres...
Si tu savais le plaisir que j'ai eu à les écrire...de petites bulles de bien-être.
SupprimerContente qu'elles agissent sur toi !