Viens, je t'emmène

On a parlé du silence
de l'attente étrange
On a étreint la peur
et l'incompréhension

J'entends de ma fenêtre
les yeux grisés par le soleil
l'herbe traversée par le vent
les bambous frissonnants

On a cueilli les paroles
et les absences mutilées
On a soudain fixé le temps
nié la mesure de l'espace

Je suspends à des fils bleus
le cri muet de la promesse
je brise les aiguilles à 
l'écart de l'infinie solitude

et je t'attends

Commentaires

  1. Texte et photo, superbe ! Je partirai bien sur ce chemin, dans cette forêt (c'est la seule chose qui me manque en confinement..la forêt) et je ferai bien ce paysage en peinture
    A bientôt

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  2. Avec la musique du vent dans les voiles chlorophylle,
    le bruit léger de pas sur la mousse
    ces paroles chantent sur quelques cordes piani piano
    c'est beau
    :-)

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    Réponses
    1. Merci (dit-elle en rosissant de plaisir au beau commentaire :)

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