Viens, je t'emmène
On a parlé du silence
de l'attente étrange
On a étreint la peur
et l'incompréhension
J'entends de ma fenêtre
les yeux grisés par le soleil
l'herbe traversée par le vent
les bambous frissonnants
On a cueilli les paroles
et les absences mutilées
On a soudain fixé le temps
nié la mesure de l'espace
Je suspends à des fils bleus
le cri muet de la promesse
je brise les aiguilles à
l'écart de l'infinie solitude
et je t'attends
Texte et photo, superbe ! Je partirai bien sur ce chemin, dans cette forêt (c'est la seule chose qui me manque en confinement..la forêt) et je ferai bien ce paysage en peinture
RépondreSupprimerA bientôt
Je te le donne François, fais, fais !
SupprimerAvec la musique du vent dans les voiles chlorophylle,
RépondreSupprimerle bruit léger de pas sur la mousse
ces paroles chantent sur quelques cordes piani piano
c'est beau
:-)
Merci (dit-elle en rosissant de plaisir au beau commentaire :)
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