Ma mort ne m'a jamais fait peur celle des autres si petite je jouais dans les remparts de la forêt désenchantée déjà arbres en compagnons peau d'écorce à l'intérieur lisse en surface ma nudité n'avait pas de limites elle était route à suivre sans mots - ils viendront plus tard - je déshabillais pins et genêts monument à la liberté chaque dune en accord plus qu'en crédo je suivais le courant je savais que ma mort ne serait jamais mortelle celle des autres si "...Les lieux mêmes, forêts de pins, dunes et étangs ont été le théâtre d'une disparition. Enjamber racines, arbres, roches, ils sont vivants, dans ce palais funéraire. Il écrit sur la mort d'un absent, elle l'écoute gratter cette douleur qui est plus sienne qu'à lui..." (H) ...elle en cherche toujours les stigmates sur les troncs abandonnés par les tempêtes successives , sur la peau tannée par les années d'attente, sur les pages jetées comme autant de lignes de survie... (C) 2012
Ouvert, ensoleillé et joyeux, enfin autant que l'on puisse apparier l'ajonc à la tristesse.
RépondreSupprimerLe genêt et son crachat de coucou, non plus ! :-)
SupprimerLe jaune éclatant des genêts dans le vert de la forêt landaise c'est l'extase du daltonien que je suis
RépondreSupprimerL'amour du vivant me mène à l’extase. c'est ainsi que j'en suis venu à pratiquer le celtaoïsme, un concept du grand poète celte Paul Quéré.
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