Je sais que la haie
là-bas n'est plus taillée
ses branches folles
cachent la barrière de bois blanc
les années ont lavé
toutes traces de badigeon
le nom en façade
n'est plus que souvenir

Nous habitons des lieux

pleins d'âmes
l'important n'est pas de les nommer
leur présence est inscrite
dans notre bois et notre pierre
aucune tempête ne peut les effacer

Ce lieu qui t'a façonné

que tu as habité
te possède
il ne te quittera jamais

(photo cadeau D, avril 2010)




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