L'aube apeurée
peine à luire.

A la fenêtre
la nuit monte encore la garde,
ses yeux sombres me scrutent
insistent gravement.

Le café brûlant
tisse quelques fils odorants...
Te souviens-tu ?
Dans la chambre
couraient les songes
la parenthèse voluptueuse
laissait battre dehors
à la porte.

Le temps d'écrire ces lignes
l'instant est vivant.
8/11/16

Regards à rebours
sur le ciel de traîne.
Il est passé
qui ramène à soi
l'outrage de la trace
et du geste.
Le regarder
encore une fois
dans le miroir du temps.
10/12/16


Commentaires

  1. Oui, l'instant est vivant ! Bonne journée Christine !

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    1. Intéressant de relire d'anciens textes, de trier, garder ou livrer à l'oubli.

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