Dans les yeux
deux gouttes azur
et toutes les vagues de l'océan
Paupières ouvertes
tout t'habite
tu n'es personne
peut-être n'es-tu
ce que tu veux être
qu'en fermant les yeux
Une à une les bretelles sont tombées et la robe lumineuse s'est noyée dans l'étang qui pourrait croire que sous la surface brillante un monde obscur et aveugle règne sur toutes vies Dans les pupilles claires de sombres images nagent vers le coeur le breuvage ne sera jamais amer à qui sait distiller sa peine Une à une les bretelles sont tombées et le corps nu a nagé vers le fond de l'étang
en pensant à ma mère qui fut portée par la musique Vers quatorze heures l'ombre s'ajoutait à l'ombre lourde du soleil exalté don précieux de l'arbre gardien des notes qui ont guidé mon chemin jusqu'au musicien À l'instant où mes pas entrèrent dans l'ilot frais je perçus l'odeur diffuse du bonheur ... des semaines plus tard je le revois et je ressens ce presque rien qui me touche ce peu de douceur et d'apaisement du coeur Dernier spectacle de danse ensemble au G.T., dix ans déjà !
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
J'aime beaucoup ce poème. Il rejoint celui que j'ai écrit sur le crocus :
RépondreSupprimerCrocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.
J'aime beaucoup ce poème. Il rejoint celui que j'ai écrit sur le crocus :
RépondreSupprimerCrocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.