Dans les yeux
deux gouttes azur
et toutes les vagues de l'océan
Paupières ouvertes
tout t'habite
tu n'es personne
peut-être n'es-tu
ce que tu veux être
qu'en fermant les yeux
je d'ombre je devine en moi ton image je réfugiée dans les pointillés de toi. peut-être ce qui nous tenait ensemble l'ombre d'un instant je et toi la lumière décide il suffit d'un nuage d'une ombre au bord des paupières qui est le survivant jusqu'à ce que tout s'éteigne définitivement
Dernières feuilles sur la branche saisies par le vent livrées à elles-mêmes telles des paroles échappées du poème Bonheur de l'envol loin de l'arbre nourricier vers l'inconnu mi fuite mi conquête de l'inéluctable agonie
Ouvrir les pensées anciennes et les mots endormis soufflent aux lèvres des 0000000 qui accompagnèrent les chers et les tendres Creuser le limon du fleuve le gouffre insondable des tombes des renoncements enlisés et s'envoler très haut là où le vertige devient extase domaine d'anges et d'oiseaux
J'ai pris les clefs je t'ai ouvert la porte clefs rangées à jamais dans ta tête un jour la porte se referma sur nous plus de clefs plus rien de toi que du vent et cette histoire sans fin ni retour
J'aime beaucoup ce poème. Il rejoint celui que j'ai écrit sur le crocus :
RépondreSupprimerCrocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.
J'aime beaucoup ce poème. Il rejoint celui que j'ai écrit sur le crocus :
RépondreSupprimerCrocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.