Lieux
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C’est au début de l’après-midi
quand le lieu pèse du poids du soleil
qu’il faut trouver les arguments.
La volonté déverrouille l’intérieur
le corps répond
le vent frais sur le visage fait à la décision.
quand le lieu pèse du poids du soleil
qu’il faut trouver les arguments.
La volonté déverrouille l’intérieur
le corps répond
le vent frais sur le visage fait à la décision.
Le chemin a fait resurgir un moi d’autrefois
l’indifférence et les rires suspendus
au trait de quelques oiseaux en vol.
Aimer n ‘a jamais été un mot facile
les yeux le touchent doucement
aident à gravir dans la lumière crue
le sable brûlant des plaies cachées.
Certains lieux pèsent en nous
au soir du poids des souvenirs
sans heurs
dans la nudité de la vie.
dans la nudité de la vie.
l'ombre que l'on voit
arbres à foison
dans le silence du soir.
On profite de la lueur
qui dessine pour nous
d'un timide doigt lampadaire
trompe sur le mur l'espace noir.
Toiles et filets discrets
sur les façades obscures
bat le cœur de la nuit
qui comble doucement le vide.
un mercredi soir
Chaque ciel nouveau a ses oiseaux
reflets qui s'écrivent clandestinement
dans la vague au reflux, corps naufragés,,
distraits du temps, plumes au vent.
Il n'y a que le regard sur le sable
qui imprime l'audace de l'envol soudain.
Dégustation à l'aveugle
Voilà qu'au détour d'un fumeux échange, revient le souvenir de la petite place d'Arcangues. De (très) nombreuses d'années plus tard, je me souviens du petit restaurant et de sa patronne sortant à tour de bras des merveilles de sa cave.
Impossible de savoir avec exactitude ce que nous buvions, un heureux hasard (pour nous) avait malicieusement séparé bouteilles et étiquettes dans la cave inondée.
Les prix étaient fait "à la louche", enfin plutôt "au contentement" du buveur. Nous étions comme des gamins ouvrant une pochette surprise, suspendus au mouvement circulaire de la main et du tire-bouchon qui dévoilait quelques indices à demi effacés.
Nous sommes revenus plusieurs weekends ces années-là, la place était tranquille, les fauteuils n'étaient pas encore pervertis par le plastique blanc à bas prix, du fronton voisin s'échappaient les plaisants ploc ploc de la pelote.
A présent, chaque recoin de ce pays fait resurgir les traces de notre passage. Je trinque les yeux clos, au souvenir, au temps passé, au futur.
Place d'Arcangues provenance inconnue, les miennes n'ont pas résisté au temps et à la nostalgie...
J'aime la photo des oiseaux
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