Ce fut un été de pluie
gris et sans horizon
des jours à oublier de vivre
à court de consolation

Il y eut très peu de mots
quelques murmures, des regards
ce qui compte c’est ce qu’il y avait à y voir
juste de quoi ficeler le cœur

La voix de la pluie persiste
lovée dans la mémoire
asile d’un peu de silence
des désirs, d’une paix née du vide

Là nous demeurons
et nous nous retrouverons
(2017)



Mots en attente
de ce que nous ne parvenons pas à dire
mots qui nomment
ce que nous avons cru être
avec quel froid
les envoies-tu longer
le crépuscule

Ange à la bouche close
le possible vit au cœur
dans les images sorties de la nuit
aube claire de rosée
à fleur de peau
dans le nuage à passer
dans le cri de l'oiseau à ta recherche
que tu guetteras le matin
sur le porche
(2017)



La beauté du déséquilibre
surgit du calme qu'il exige
une prise de risque
exacerbation de la sérénité
Toi qui fait le choix de
la tranquillité de vie
qui avance à pas compté
de quelle énergie et de quelle curiosité
nourriras-tu ta passion ?

(photo le Porge 19/8/17, Diotis cotonneuse ou Otanthus maritimus, espèce protégée et rare. Dans les zones de transit sableux sur le flan externe de dune, elle choisit les flèches de sable en cours de fixation ourlant la dune de son duvet argenté)

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