Photogénétique du regard
Certains jours
je ne me reconnais pas
au bout du chemin
quand la nuit tombe
le corps trouve sa limite
il n'y a plus d'yeux assez
puissants dans le crépuscule
pour nourrir la trace
et apaiser l'ombre
Certains jours
même le souvenir
est corrompu
le vent court à la cime
des grands pins et
je ne sais plus très bien
qui je suis
Le sommeil vient
avec lui l'oubli
Damat, quartier ancestral, 17 février 18h30
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