Dans les yeux
deux gouttes azur
et toutes les vagues de l'océan
Paupières ouvertes
tout t'habite
tu n'es personne
peut-être n'es-tu
ce que tu veux être
qu'en fermant les yeux
avec un peu d'ombre posée sur les paupières en baiser d'amoureux je suis enveloppée dans ton souvenir oubli des peines d'une goutte de lumière le patio a fait paix et lumière
Faut-il partir pour oublier ? La question fut encore posée. Fuir le désespoir les murs aux mots déformés ? L'heure n'a jamais été au deuil il est une évidence. Toute fuite est un échec rester l'est tout autant Des paroles profuses d'un soir garder la lassitude et remettre le couvert jusqu'au haut-le-cœur et refermer le piège sur l'être étrange qui nous habite non pour l'assassiner mais pour encore un peu le câliner La vie n'aura jamais meilleure source que celle de notre tourment Victime de la rosée du matin, qui s'en plaindra ?
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
Tout ce que la lumière accroche à la pierre ombre de soi mêlée au passé tout ce que la lumière tait derrière la pierre chaude de l'oubli cet incompréhensible spectacle offert aux yeux dans le soleil déclinant écrit l'eau chaude au coeur du calme remuement des émotions
Te rappelleras-tu un jour le goût de la pêche le soir, quiétude offerte à la nuit dans un reste de touffeur du jour ? As-tu oublié le geste qui s'offre à l'océan la marche à pas lent jusqu'à l'aube de l'image égarée entre clarté et obscurité ? Te rappelleras-tu qu'un jour la nuit a dérobé le nuage qui cache nos rêves... (Soir sur le rivage, Mimizan)
J'aime beaucoup ce poème. Il rejoint celui que j'ai écrit sur le crocus :
RépondreSupprimerCrocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.
J'aime beaucoup ce poème. Il rejoint celui que j'ai écrit sur le crocus :
RépondreSupprimerCrocus tu flambes.
Je me réchauffe
comme les mains
transies au dessus
d'un brasero.
Et tu irradies.
Ton jaune a un pouvoir
mystérieux.
Il efface les pensées
à leur naissance.
Et je reste là.
Tu prends
ma place inutile,
celle usurpée
à la mer qui chante
sans arrêt.
J'avance
sans me retourner.
Je ne saurais
pas l'expliquer.